A) Présentation Globale
Définition de l'IVG : ( interruption volontaire de
grossesse ) acte désignant la destruction voulue d'un fœtus avant sa
naissance naturelle.
Définiton de foetus : Le foetus est le terme médical pour désigner l'embryon, on ne l'appelle communément bébé que lorsqu'il a atteint la 12ème semaine de grossesse, le fœtus est appelé ainsi car il n'y a pas encore eu de différenciation de sexe, il ne s'agit que de cellules.
Les femmes dans le monde avant n'avaient pas le
droit à l'IVG. À l'époque personne ne s'occupait de la condition des femmes, de
leurs sentiments de persécution... Certaines avaient recours aux avortements
clandestins par des personnes incompétentes ce qui avait parfois des conséquences
catastrophiques. En effet, les moyens étaient scandaleux et l'hygiène déplorable,
certaines femmes l'ayant pratiqué moururent d'infection ou de perforation. Ces femmes étaient très mal vues et les médecins pratiquant cela clandestinement aussi, ces derniers étaient très courageux car ils encouraient de lourdes peines. Ce sera le cas de Marie-Louise Giraud, jeune
médecin qui fut guillotinée en 1943 car elle a été reconnue coupable d'avoir pratiqué
27 avortements. Mais en 1975, une femme d'exception changea cela comme nous
le verrons par la suite. Les femmes avant la légalisation de L'IVG utilisaient des procédés mécaniques tel que des aiguilles à tricotés, tringles à rideaux, un fil de fer, la pointe de ciseaux
et essayaient de tuer le fœtus avec, mais cela causait des blessures au niveau du
vagin et du col de l'utérus. Il y avait aussi d’autres procédés: des coups violents portés à l'abdomen font descendre le fœtus.
Dans les années 1930, il y a eu de 20 000 à 60 000 décès par an liés à cette situation.
Les différentes
méthodes d'IVG de nos jours:
- IVG
médicamenteuse :
La méthode médicamenteuse ( Mifégyne RU 486 )
Si la grossesse est datée de moins de 7 semaines depuis le début des dernières règles, la femme peut bénéficier d'un IVG par médicament. Non chirurgicale, cette méthode ressemble à une fausse couche mais est plus rapide et efficace. Elle assure à 95% des cas l'expulsion de l'embryon. Il y a quelques effets secondaires mais ils sont tolérables.
La méthode médicamenteuse ( Mifégyne RU 486 )
Si la grossesse est datée de moins de 7 semaines depuis le début des dernières règles, la femme peut bénéficier d'un IVG par médicament. Non chirurgicale, cette méthode ressemble à une fausse couche mais est plus rapide et efficace. Elle assure à 95% des cas l'expulsion de l'embryon. Il y a quelques effets secondaires mais ils sont tolérables.
-La méthode
chirurgicale (IVG aspiration) :
Elle est possible jusqu'à la 12ème semaine de grossesse. Le principe est d'aspirer l'embryon, sous anesthésie générale ou locale. La durée de l'intervention varie de 15 à 20 minutes. En salle d'opération après l'anesthésie commence la dilatation. On passe dans le col de l'utérus des sondes de calibre, puis on procède à l'aspiration en passant une canule creuse dans l'utérus que l'on branche ensuite à un appareil qui fait le vide.
Elle est possible jusqu'à la 12ème semaine de grossesse. Le principe est d'aspirer l'embryon, sous anesthésie générale ou locale. La durée de l'intervention varie de 15 à 20 minutes. En salle d'opération après l'anesthésie commence la dilatation. On passe dans le col de l'utérus des sondes de calibre, puis on procède à l'aspiration en passant une canule creuse dans l'utérus que l'on branche ensuite à un appareil qui fait le vide.
Ces 2
méthodes sont les méthodes employées en France et doivent être réalisées par des
médecins. Les IVG sont ainsi pratiqués :
- dans les établissements de santé (hôpitaux)
quelque soit la méthode
- dans les centres de planification, les
centres de santé ou en cabinet médical pour la méthode médicamenteuse. (
Gynécologue, médecin généraliste ou planning familiaux)
Ainsi
des statistiques nous montre que :
- de 1970 à
1981 : l'augmentation du taux légal par an
- de 1981 à
1993 : quelques augmentations puis diminution mais sans grande évolution
– de 1993 à nos jours : diminution du taux légal
par an.
Ainsi, les
conditions d'interruption de grossesse n'ont pas toujours été telles que nous les connaissons
maintenant. Bien au contraire, les contraintes était bien plus nombreuses pour les femmes à cette époque que
celles que les femmes vivent de nos jours.
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